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Quand les nations privilégient la science au profit de…

  • 11 avril 201819 mai 2018
  • par Pierre

L’arctique est une région convoitée par certaines entreprises pour ses ressources : elle est riche en poisson. Cependant, les scientifiques connaissent mal cette région. Une interdiction historique de pêcher vient de leur laisser du temps afin de mieux comprendre le fonctionnement de cet écosystème dont la température de l’eau ne fait qu’augmenter.

 

Une alliance historique

L’Union européenne ainsi que 9 nations viennent de mettre en place un accord permettant de protéger le centre de l’océan arctique des compagnies de pêche pour les 16 prochaines années.

Les scientifiques vont ainsi avoir le temps de comprendre comment fonctionne l’écologie marine de cet écosystème ainsi que ses réactions face à la montée des températures. Cette alliance est la première de son genre comme le rappelle Scott Highleyman (1) : « Il n’y a aucune autre zone de haute mer où nous avons décidé de faire la science en premier lieu ». La glace n’a même pas encore fondu que l’on protège déjà cette zone de la pêche intensive.

Les efforts des scientifiques ont porté leurs fruits

Cette initiative de protection de la surpêche ne vient évidemment pas des gouvernements qui ont accepté une telle régulation. La proposition vient des 2000 scientifiques qui, en 2012, ont demandé une protection afin d’éviter la catastrophe. Dès 2015 cinq nations de l’arctique avaient promis d’empêcher l’accès à cette zone pour leurs propres bateaux de pêche. Puis les autres nations ont fini par rejoindre l’accord, celles-ci préférant attendre les résultats des études scientifiques avant d’entreprendre l’exploitation commercial de la zone.

Ainsi un cercle vertueux se crée. Les pays veulent évidemment exploiter commercialement la zone mais cela n’étant pas possible avant d’avoir recueilli suffisamment de données scientifiques, de gros moyens financiers sont mis en place afin d’accompagner les scientifiques dans leurs recherches. De cette manière, un but commercial peut quand même avoir de bonnes répercutions et engranger un mouvement d’investissement dans la recherche, mouvement plus que nécessaire. Comme le dis très bien Peter Harisson (2) : « Si vous dites que la pêche commerciale n’aura pas lieu tant que la science suffisante soit présente, la science jouera un rôle très significatif ».

(1) Vice-président de des politiques de conservation à l’université de Washington DC

(2) Expert en règlementation sur l’arctique et la pêche à l’université Queen’s de Kingston

Sources :

Science

Humanité Biodiversité

Rapport du Sénat

S&A

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Pierre
pierre.blanchet@estaca.eu

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1 commentaire
  • Le minage d'or menace les écosystèmes colombiens - S&E
    19 mai 2018 à 12 h 14 min
    Répondre

    […] Ces milieux si riches en biodiversité sont également très fragiles et très difficiles à restaurer à cause de leur grande ancienneté. Ils sont très sensibles aux perturbations de leur environnement. Perturbations qui risquent d’arriver assez vite étant donné qu’une compagnie de minage d’or compte exploiter les gisements au niveau des montagnes colombiennes. Ceci pourrait avoir de graves conséquences, vu que l’extraction d’or est une des pratiques minières les plus destructives et les plus polluantes. Heureusement, à l’heure actuelle, il ne s’agit que d’un projet. Rien n’est encore décidé. […]

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